Les idées reçues sur la classe préparatoire

Les classes préparatoires font souvent l’objet d’idées reçues qui méritent d’être nuancées…

Les classes préparatoires ne concernent que les premiers de la classe…

Non ! Il est vrai que majoritairement ce sont de bons étudiants qui s’orientent vers les CPGE, mais toutes les CPGE n’ont pas le même niveau de recrutement. Un élève moyen au lycée peut aller en CPGE à condition qu’il en ait l’envie et qu’il ait une marge de de progression.

En 2015, 30% de l’ensemble des inscrits en première année de CPGE avaient obtenu une mention passable ou AB au baccalauréat (source : CGE)

Il y a un esprit de compétition en classe préparatoire

Non ! Cet esprit de compétition peut exister dans certaines CPGE, mais il est peu répandu pour plusieurs raisons. D’une part, il y a de place pour quasiment tous les préparationnaires dans les écoles. D’autre part, les étudiants font le plus souvent preuve de solidarité face aux exigences de la CPGE (travail de groupe…) car ils comprennent que c’est en mutualisant leurs efforts qu’ils réussiront plus facilement. Des amitiés fortes et durables se nouent.

Les classes préparatoires sont réservées aux enfants de milieux favorisés…

Non ! Les CPGE ont tendance à avoir un recrutement d’élèves issus plutôt de milieux favorisés (47% des étudiants sont issus d’un milieu « cadres et professions intellectuelles supérieures » en 2013, contre 30% pour l’Université en 2010). Mais il y a une volonté de démocratisation (classe préparatoire de proximité, cordées de la réussite…). Au lycée ODG, environ 80% des étudiants sont boursiers ! La principale barrière est culturelle…Il faut oser se porter candidat !

Je n’aurai plus de temps pour moi ne classe préparatoire…

Pas complètement ! Il est vrai qu’il y a beaucoup de travail (31h de cours, DST, khôlles, devoirs…), les étudiants s’investissent fortement dans leurs études. Mais à terme, le retour sur investissement est quasiment garanti ! Quasiment tous les préparationnaires accèdent à une école de qualité, développent des méthodes de travail utiles à vie. De nombreux étudiants conservent, et c’est indispensable, une vie sociale en dehors des cours. Enfin, la CPGE passe très vite ! Elle dure plutôt 1 an et demi que 2 ans.

Les étudiants seraient déprimés…

Non ! La CPGE représente un gros effort pour les étudiants, créé de la fatigue, du stress. Il peut arriver que certains le vivent mal, mais cela reste minoritaire car les étudiants savent pourquoi ils font ces efforts. Le taux d’échec est très faible. Ils sont assurés d’intégrer une formation de qualité. De plus, les étudiants sont solidaires entre eux et il règle chaque année une bonne ambiance de classe. Dans le pire des cas, il est possible de se réorienter en cours d’année ou en fin de première année.